A propos des vieux dictionnaires

J’adore bouquiner dans les librairies de seconde main à la recherche d’un fruit d’un heureux hasard. Et ce hasard m’a conduit dans le quartier d’Ixelles à Bruxelles, où je suis tombé sur la librairie Nijinski. Une de ces librairies où on passe volontiers des heures dans l’espoir de trouver ce dont on n’a pas vraiment besoin.

C’était chez Nijinski que j’ai acheté mon premier Larousse Classique (édition 1957), un dictionnaire avec des cartes et des illustrions en couleurs, un de ces dictionnaires encyclopédiques qui incluent des informations sur la géographie, l’histoire et les arts. En feuilletant ce dictionnaire, j’imagine la joie des enfants et des étudiants qui dans les années cinquante apprenaient d’une façon plus tactile et plus méticuleuse, si lointaine des appareils électroniques d’aujourd’hui. Bref, moins fatigante.

Le Larousse Classique – comme la plupart des vieux dictionnaires – est un petit trésor qui vaut la peine de lire de temps en temps pour noter ce qui a changé. Ce qui n’est plus là. Les mots désuets, les nations disparues, les personnages et les événements qui étaient importants en 1957 et qui ne le sont plus en 2019.